Saison 2
Episode 6

Les nouveaux acteurs

L’écosystème voyage d’affaires ne cesse de se renouveler et cherche à s’adapter aux évolutions sociétales, technologiques et économiques qui impactent le comportement du voyageur d’affaires. Quels sont les enjeux liés à l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché ? Que proposent-ils ? Comment se passe l’interfaçage avec les HBT ? Essayons de comprendre qui sont ces nouvelles figures du business travel.

Un changement de paradigme : le collaborateur au coeur du voyage d’affaires

Les nouveaux acteurs sont souvent issus des nouvelles générations mais ce n’est pas une généralité. Ils viennent essentiellement du monde de la technologie et ont tous comme point commun d’avoir la volonté de placer le voyageur au centre des attentions. L’ancienne relation producteur-distributeur est aujourd’hui dépassée.

Les nouveaux acteurs changent de paradigme concernant le voyage d’affaires. Ils ne se positionnent plus seulement en termes d’offres et d’expérience utilisateurs. Leur réaction a par conséquent été de chercher à comprendre comment servir au mieux le voyageur d’affaires et pour cela, inscrire son déplacement dans un environnement qui ressemble à l’univers perçu plus fluide du loisir. Cela suppose une ergonomie simplifiée tout en maintenant un environnement hautement maîtrisé.

L’arrivée des nouveaux acteurs sous le signe de l’hybridation

En retenant le collaborateur au centre de la chaîne de valeur des déplacements professionnels, l’hybridation entre des univers différents est devenue essentielle. Les nouveaux acteurs ont en effet perçu l’insatisfaction des utilisateurs qui jugent les outils corporate moins performants que les outils dédiés au loisir. Les nouveaux entrants symbolisent alors plus que jamais la rencontre entre le business et la technologie, comme l’illustre parfaitement TripActions, acteur hybride à mi-chemin entre une TMC et un SBT. Dans cette logique de plateforme, les acteurs possèdent ainsi une infrastructure informatique cohérente, qui offre la possibilité au voyageur de se voir proposer les meilleurs tarifs et de réserver en un temps record.

Si la rapprochement entre le loisir et le corporate s’est révélée nécessaire à travers la question des outils, elle l’est également sur le plan du contenu. Avec la pandémie, les thématiques de la santé, du bien-être et de la qualité de vie au travail ont en effet occupé le devant de la scène, passant d’une considération secondaire à une véritable thématique de fond. Alors que deux ans auparavant, le loisir et le corporate se croisaient, la pandémie et la généralisation du télétravail ont servi d’accélérateur à la superposition de ces deux univers jusque-là parallèles.

En retenant le collaborateur au centre de la chaîne de valeur des déplacements professionnels, l’hybridation entre des univers différents est devenue essentielle. Les nouveaux acteurs ont en effet perçu l’insatisfaction des utilisateurs qui jugent les outils corporate moins performants que les outils dédiés au loisir. Les nouveaux entrants symbolisent alors plus que jamais la rencontre entre le business et la technologie, comme l’illustre parfaitement TripActions, acteur hybride à mi-chemin entre une TMC et un SBT. Dans cette logique de plateforme, les acteurs possèdent ainsi une infrastructure informatique cohérente, qui offre la possibilité au voyageur de se voir proposer les meilleurs tarifs et de réserver en un temps record.

Si la rapprochement entre le loisir et le corporate s’est révélée nécessaire à travers la question des outils, elle l’est également sur le plan du contenu. Avec la pandémie, les thématiques de la santé, du bien-être et de la qualité de vie au travail ont en effet occupé le devant de la scène, passant d’une considération secondaire à une véritable thématique de fond. Alors que deux ans auparavant, le loisir et le corporate se croisaient, la pandémie et la généralisation du télétravail ont servi d’accélérateur à la superposition de ces deux univers jusque-là parallèles.

Qui sont les nouveaux acteurs ?

Les premiers nouveaux acteurs à considérer ne sont pas moins que Amazon et Google. Les géants d’Internet sont en effet entrés en scène. Google a racheté ITA en 2010, s’assurant ainsi une information de premier plan sur le marché de l’information touristique. Google Travel se présente comme un outil attractif et particulièrement ergonomique. Ces titans fonctionnent avec des API ouvertes, sur lesquelles il s’agit de se positionner. Les développements se font assez facilement. 

D’autres acteurs se disputent également le marché du voyage d’affaires. Il s’agit notamment de TraverPerk, de SuperTripper ou encore de TripActions. Si leurs moyens ne sont pas aussi importants que ceux des géants du web, ils se fraient néanmoins un chemin.

 

Comment fonctionnent-ils ?

Les nouveaux acteurs fonctionnent en circuit fermé sur l’ensemble de la mobilité. Ils arrivent en effet à donner une solution clé en main à l’entreprise. S’ils touchent de petites ou moyennes entreprises, les grandes sont en revanche moins concernées. Les nouveaux acteurs adressent des grands comptes ou comptes globaux de manière ponctuelle. Leur performance s’explique par l’affranchissement des barrières du passé, notamment marquées par l’intranet et l’intégration.

Quels sont les enjeux ?

Sur le plan technologique, les évolutions dans le domaine sont très rapides. Il est par conséquent essentiel d’investir continuellement dans la R&D. Dans la transformation digitale, CDS place l’expérience utilisateur au centre de l’attention. Le voyageur d’affaires attend de la fluidité dans la navigation, comme il en trouverait en réservant un hôtel ou un billet d’avion dans la sphère privée. 

Les nouveaux acteurs prennent en compte toutes les règles de la mobilité dans leur ensemble : urbaine, douce, etc. Ils ont une vision sur l’intégralité du parcours voyageur et considèrent ses besoins du premier au dernier kilomètre. Le plus gros défi de ces acteurs est par conséquent de réfléchir par rapport au parcours, pas par rapport à un compte d’exploitation. 

L’objectif aujourd’hui est de capter de la data. Véritable or noir du 21ème siècle, la data, analysée finement et correctement utilisée permet de comprendre et donc d’anticiper le comportement du voyageur. Le risque est alors la déshumanisation liée au travel. Tout l’art des nouveaux entrants sera de trouver le juste équilibre, ils peuvent compter en cela sur la présence des acteurs historiques du domaine pour les accompagner. 

L’intermédiation aujourd’hui reste la clef d’entrée la plus évidente pour les starts up qui ne peuvent accéder seules aux grands comptes. Il y a donc une complémentarité entre les acteurs traditionnels et les starts up via l’intermédiation. C’est l’accord gagnant-gagnant dont ils peuvent tous bénéficier. Les acteurs traditionnels gagnent en agilité technologique, les nouveaux entrants eux bénéficient de l’expérience et du réseau de leurs partenaires.

Un autre enjeu pour les nouveaux acteurs prend la forme d’une réflexion à mener concernant la protection des datas. Doit-on privilégier l’intérêt du voyageur ou celui des données ? Comment les deux peuvent-ils être compatibles ? La data doit être protégée et la dépense de l’entreprise maîtrisée, ce sont les principaux enjeux que doivent relever les entrants dans l’écosystème. 

En tant que HBT, CDS a accès à des données sensibles : la localisation des collaborateurs, les projets d’implantation géographique d’une entreprise que l’on peut imaginer au regard du nombre important de déplacements dans un pays, etc. Pour optimiser leur protection, la localisation des serveurs est déterminante. En vertu des dispositions du Patriot Act de 2001, l’administration américaine peut en effet avoir accès aux données des particuliers ou des entreprises ayant des liens avec les États-Unis. Il est par conséquent préférable que l’ensemble des fournisseurs de la chaîne ne soient pas américains et de se tourner au contraire vers des opérateurs européens utilisant des serveurs localisés en Europe. La France est pionnière en matière de protection des données, soyons à la hauteur de cela ! Si les nouveaux acteurs sont tenus de mener une réflexion à ce sujet, les entreprises sont appelées à faire également preuve de vigilance lorsqu’elles font appel à leurs services.

Quel interfaçage avec les HBT ?

Pour servir les entreprises, il est essentiel de prendre en compte le programme hôtelier, le moyen de paiement et l’informatisation des bases hôtels. Les nouveaux acteurs utilisent par conséquent des HBT pour les cibles compatibles. Cette couche technologique est à considérer comme un iceberg, elle nécessite beaucoup de compétences humaines en arrière plan et des investissements R&D forts. 

Il existe encore des points d’optimisation et des points d’opportunité qui permettent de se projeter dans cette dimension du déplacement professionnel où l’hôtellerie reste centrale et où le contrôle de la dépense est au cœur des des reportings.

CDS a sorti sa propre API pour être interfacé avec ces acteurs, notamment HtoH, The Treep ou encore Okarito. Il apporte ainsi le sourcing, la réservation, le paiement et le reporting à ses utilisateurs.

Cartographie des nouveaux acteurs, hub to be !

La crise sanitaire a servi d’accélérateur à différents égards. En plaçant la qualité de vie au centre des préoccupations, elle fait du voyageur d’affaires l’objet de toutes les attentions. C’est dans ce cadre que des acteurs qui évoluaient jusqu’à présent dans le monde privé et notamment dans le domaine du bien-être s’invitent dans le secteur du travel pour y apporter leur conviction et leurs compétences. Leur évolution sera particulièrement intéressante à suivre dans les prochaines années, chez CDS, nous avons à coeur de les accompagner et de suivre toute cette dynamique de près !